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Quel équilibre pour le logement dans les Hauts de Seine ? (Résumé)

ANIL, Habitat actualité n°61, janvier 1997


Par sa tradition locative affirmée, les Hauts de Seine, département riche et à forte dominante tertiaire, se rapproche davantage des modèles d'Europe du Nord que du reste de l'Ile-de-France et a fortiori que du reste du territoire national. Le département des Hauts de Seine comptait, en effet, seulement 35,4 % de propriétaires occupants contre 42,9 % en Ile-de-France et 53,8 % en France (Insee 1990).

Partant de ce constat, l'ADIL des Hauts de Seine s'est attachée à analyser l'évolution du marché local et l'impact des mesures les plus récentes.

L'ADIL observe que le poids du parc locatif privé y reste dominant, avec près de 34 % de locataires du secteur privé et que cette tendance risque de se poursuivre, les quatre dernières années ayant vu un tassement du mouvement de l'accession et une légère augmentation du locatif privé appuyé sur les investisseurs personnes physiques plus que sur les institutionnels qui eux se désengagent.

Ce parc locatif privé comprendrait une importante part de logements récents et "haut de gamme", ce qui expliquerait un écart entre loyer social et loyer privé plus sensible dans les Hauts de Seine que dans les autres départements, Paris mis à part.

Le marché de l'accession demeure spécifiquement un marché non aidé, l'impact du prêt à 0 % étant limité en raison des prix des biens offerts à la vente.

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